Pour les commerçants, le click-and-collect et le ROPO constituent l’une des plus grandes mutations de l’économie digitale : l’interconnexion entre les espaces numériques et les espaces de vente réels.
D’après une étude du cabinet Accenture, 68% des milléniaux (la génération née entre le milieu des années 80 et le milieu des années 2000) attendent des expériences de vente sans friction, quel que soit le canal utilisé (web, réseaux sociaux, messagerie instantanée, magasin, site d’achats groupés, application mobile, etc.).
Par exemple, on s’informe d’une nouvelle collection de vêtements par un chatbot sur Messenger, puis on commande en ligne, on peut récupérer le produit en magasin sur sa pause déjeuner, puis le rapporter dans un autre magasin en cas de problème, quelques jours plus tard, et se voir créditer du montant sur le compte de l’application mobile.
En France, 93% de l’ensemble du commerce de détail s’effectue encore en magasin, selon une étude de la FEVAD. Le numérique n’a donc pas cannibalisé la vente en magasin. Il l’a augmenté. Vous pouvez oublier le “brick and mortar”. Bienvenue dans l’ère du “click and mortar”.
Cette transformation peut se faire graduellement pour les marques, les retailers et même les commerçants indépendants. Avec un investissement mesuré et contrôlé, il est toujours possible de rapprocher le virtuel du réel et de fusionner les points de contact pour créer une expérience de vente uniforme.